Envie de comprendre le Changement Climatique

Vous voulez préparer la simulation, ou postuler à une ONG sur le changement climatique. Vous pouvez suivre des cours fait par l’ONU sur le changement climatique.

Apprenez et comprenez les enjeux du changement climatique.

Vous trouverez sur le site UN Climate Change/ E-learn différents cours qui vous aiderons à developper votre connaissance sur l’impact et les mécanismes en place pour contrer le changement climatique

L’accord de Paris

L'Accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Il a été adopté par 196 Parties lors de la COP 21, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, France, le 12 décembre 2015. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Son objectif primordial est de maintenir « l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. »

Cependant, ces dernières années, les dirigeants mondiaux ont souligné la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici la fin de ce siècle.

En effet, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU (GIEC) indique que le franchissement du seuil de 1,5°C risque de déclencher des impacts beaucoup plus graves sur les changements climatiques, notamment des sécheresses, des vagues de chaleur et des précipitations plus fréquentes et plus graves.

Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent culminer avant 2025 au plus tard et diminuer de 43% d'ici 2030.

L'Accord de Paris est un jalon dans le processus multilatéral sur le changement climatique car, pour la première fois, un accord contraignant rassemble toutes les nations pour lutter contre le changement climatique et s'adapter à ses effets.

La Conférence Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (UNFCCC/CCUNCC)

La conférence cadre créé en 1994, a permis de poser le cadre de la discussion sur le changement climatique et l’acceptation de négociation sur ce sujet. COP 21 est la 21ème édition de cette conférence, durant laquelle l’accord de Paris a été pris.

La CCNUCC est une « Convention de Rio », l'une des trois adoptées lors du « Sommet de la Terre de Rio » en 1992. Ses conventions soeurs sont la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD).

Les trois sont intrinsèquement liés. C'est dans ce contexte que le Groupe Mixte de Liaison a été mis en place pour renforcer la coordination entre les trois Conventions de Rio, dans le but ultime de développer des synergies dans leurs activités sur les questions d'intérêt mutuel. Désormais, il intègre aussi la Convention de Ramsar sur les zones humides.

Prévenir les activités humaines « dangereuses » pour le système climatique est l'objectif ultime de la CCNUCC.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC/IPCC)

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organisme des Nations Unies chargé d’évaluer les travaux scientifiques actuels consacrés aux changements climatiques. Créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il a pour mission de fournir aux décideurs, à intervalles réguliers, une évaluation scientifique des changements climatiques. Le GIEC comprend 195 États membres, qui sont Membres de l’ONU ou Membres de l’OMM.

«Une action climatique équitable et efficace portée à l’échelle planétaire réduira non seulement les pertes et les dommages infligés à la nature et aux populations, mais nous apportera aussi d’autres avantages», a déclaré Hoesung Lee, Président du GIEC.

«Ce Rapport de synthèse fait ressortir que des mesures plus ambitieuses s'imposent de toute urgence et que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore garantir un avenir durable et vivable à toute la planète»

Communiqué de presse sur le rapport du GIEC en Mars 2023.

Qu’est-ce que le Changement Climatique ?

  • Le changement climatique peut être un processus naturel au cours duquel la température, les précipitations, le vent et d’autres éléments varient sur des dizaines d’années ou plus. Sur des millions d’années, notre planète a connu des périodes plus chaudes ou plus froides qu’aujourd’hui. Toutefois, à l’heure actuelle, nous sommes confrontés à un réchauffement rapide sans précédent, imputable aux activités humaines et principalement à la combustion de combustibles fossiles qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre.

  • Les émissions croissantes de gaz à effet de serre produites par l’activité humaine agissent comme une couverture autour de la surface de la Terre, emprisonnant la chaleur du soleil et entraînant une hausse des températures.

  • Les émissions de dioxyde de carbone et de méthane, notamment, sont à l’origine des changements climatiques. Elles proviennent de la combustion de combustibles fossiles, par exemple de l’essence qui alimente les voitures ou du charbon utilisé pour chauffer un bâtiment. Le défrichement des terres et des forêts peut également entraîner la libération de dioxyde de carbone. Les décharges d’ordures constituent une autre source. Les secteurs de l’énergie, de l’industrie, de l’agriculture et de l’élimination des déchets figurent parmi les principaux émetteurs.

  • Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint leur niveau le plus élevé depuis deux millions d’années et continuent d’augmenter. En conséquence, la température à la surface du globe est supérieure d’environ 1,1 °C par rapport à la température enregistrée dans les années 1800. La dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée.

  • De nombreuses personnes pensent que les changements climatiques se traduisent principalement par des températures plus élevées. Pourtant, la hausse des températures n’est que le début de l’histoire. Étant donné que la Terre est un système dans lequel tout est lié, un changement à tel ou tel endroit peut avoir des répercussions partout ailleurs. Actuellement, les conséquences des changements climatiques sont notamment les suivantes : sécheresses intenses, pénuries d’eau, graves incendies, élévation du niveau de la mer, inondations, fonte des glaces polaires, tempêtes catastrophiques et déclin de la biodiversité.

  • Les populations subissent les changements climatiques de différentes manières. Ces changements influent sur notre santé, sur notre capacité à produire des denrées alimentaires, sur notre habitat, sur notre sécurité et sur notre travail. Certains d’entre nous sont déjà plus vulnérables à leurs effets, notamment les habitants des petits États insulaires en développement. Des phénomènes tels que l’élévation du niveau de la mer et l’intrusion d’eau salée se sont intensifiés au point que des populations entières ont été contraintes de se déplacer. À l’avenir, le nombre de « réfugiés climatiques » devrait augmenter.

  • Chaque aggravation du réchauffement climatique a son importance. Dans un rapport de 2018, des milliers de scientifiques et d’évaluateurs gouvernementaux reconnaissaient que le fait de contenir la hausse de la température mondiale dans la limite de 1,5 °C nous aiderait à prévenir les effets climatiques les plus graves et à maintenir un climat vivable. Or, au regard de l’évolution actuelle des émissions de dioxyde de carbone, la température mondiale pourrait augmenter de 4,4 °C d’ici à la fin du siècle.

  • Les émissions à l’origine des changements climatiques proviennent de toutes les régions de la planète et concernent tout le monde, mais certains pays en produisent bien plus que d’autres. Les 100 pays les moins émetteurs génèrent 3 % du total des émissions. La part des 10 pays qui en émettent le plus est de 68 %. Certes, tout le monde doit prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques, mais il incombe davantage aux personnes et aux pays qui sont à l’origine de la majeure partie du problème d’agir en premier.

In short, our world needs climate action on all fronts — everything, everywhere, all at once.

— António Guterres, Secrétaire Général des Nations unies, le 20 Mars 2023